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Directrices et directeurs d’écoles nous avons été sollicité.es pour faire partie des équipes d’évaluateurs externes dans le cadre des évaluations d’écoles.
Malgré les multiples tentatives de faire de nous des supérieurs hiérarchiques, nous répétons une fois de plus que ce n’est ni notre rôle, ni notre vocation.
Nous n’avons aucune envie d’évaluer le travail de nos collègues à qui nous faisons pleinement confiance.
Nous avons tant de choses à faire dans nos propres écoles... Enquêtes, PPRE, Equipes Educatives, appels pour demander un.e remplaçant, rendez-vous avec des parents, réunion de directeur.trices, etc.... Par ailleurs notre tâche déjà chronophage compte-tenu de sa diversité et de l’attention permanente qu’elle requiert, nous contraint de plus en plus à ne pas nous "éloigner "de nos écoles...
D’ailleurs, si nous sommes déchargé.es, c’est bien parce que notre charge de travail le nécessite.
Il serait incongru de nous y ajouter celle d’un audit d’autres écoles pour lequel il faut prévoir 4 à 5 réunions préparatoires, les temps d’entretiens sur place, l’analyse des données, la rédaction du rapport puis la restitution aux équipes évaluées.
Alors, non.... vraiment non....
Nos écoles n’ont pas besoin d’être auditées. Elles ont besoin :
-
de plus de maîtres et maîtresses formées et diplômées à la hauteur des ambitions de l’école Républicaine,
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de plus de remplaçants pour nous éviter de répartir les élèves au pied levé dans des classes qui sont déjà bien trop chargées
-
de personnels formés et reconnus pour permettre de mener l’inclusion dans des conditions dignes
-
d’être rénovées pour répondre aux normes environnementales, pour faire face aux contraintes énergétiques et aux conditions climatiques actuelles.
-
de plus de décharges de direction et d’une aide administrative pour faire face à la charge de travail qu’on nous impose
Elles ont besoin de tout un tas de choses mais sûrement pas d’une énième tentative de contrôle de la professionnalité de nos équipes.
Alors NON
! Mesdames et Messieurs les IEN, Mesdames et Messieurs les DASEN, Mesdames et Messieurs les rectrices et recteurs, alors NON Monsieur le ministre,
Non, nous ne nous portons pas volontaires pour aller mettre sous pression d’autres collègues
qui ont tant d’autres choses à faire que de subir vos évaluations d’écoles.